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Un groupe de femmes s’approvisionne en eau à l’aide d’un nouveau système de pompage dans la région de Kurigram au Bangladesh, à la suite des inondations dévastatrices d’août 2017. Photo: Plan International Canada
Manque d’eau potable après des inondations dévastatrices
Bien qu’il ait plu sans arrêt pendant quatre jours et que le tiers de son pays ait été submergé, Sharifa Begum n’avait plus d’eau potable.
Le déluge a contaminé les sources d’eau et endommagé des latrines partout au Bangladesh en août 2017. Dans certaines régions du pays, 80 % des installations d’hygiène et d’eau ont été touchées. Les résidents ont dû se résigner à utiliser de l’eau sale et à déféquer à l’air libre, augmentant ainsi les risques de diarrhée, de choléra et de dysenterie, des maladies d’origine hydrique.
Plan International a pu intervenir grâce au Fonds canadien pour l’assistance humanitaire, réparant 300 puits, installant 1 400 latrines privées et fournissant des trousses d’hygiène à 2 000 familles. L’agence a aussi offert des séances d’information sur les bonnes pratiques d’hygiène en cas de catastrophe.
L’intervention rapide de Plan International a permis de réduire considérablement le nombre de cas de maladies d’origine hydrique et liées à l’hygiène. En tout, Plan International est venu en aide à 30 000 personnes.
« Nous avions l’habitude de boire de l’eau de l’étang à proximité d’ici. J’ai appris lors des séances d’information que l’eau de l’étang n’est pas salubre et peut causer des maladies », dit Sharifa Begum, mère de trois enfants. « Maintenant, nous portons des sandales quand nous utilisons les latrines. Nous nous lavons les mains après avoir utilisé les latrines, avant de manger et avant de cuisiner. Nous (ma tante et moi) le faisons systématiquement, et nous encourageons nos amis à le faire. »