Une grand-mère raconte son histoire

Photo: Banque canadienne de grains

Trois repas pour les petits-enfants d'Alice

Grâce à des bons alimentaires, Alice Harant Gobanian, une veuve de 65 ans du Liban, peut maintenant acheter des aliments nourrissants pour sa famille.

L’une des filles d’Alice et sept petits enfants vivent avec elle dans un petit appartement de trois pièces à Nabaa, un quartier de Beyrouth.

Le mari d’Alice est mort il y a dix ans. Sa fille Maria, mère monoparentale, fait des ménages dans le quartier pour environ 33 $ par mois, ce qui ne suffit pas à combler les dépenses du ménage.

Avant de recevoir les bons, la diète quotidienne de la maisonnée limitait à un à deux repas par jour, selon la disponibilité, et se résumait à du pain, du thym et autres aliments de base.

Les bons alimentaires, qui défraient 90 % de leurs frais de nourriture, ont permis à Alice d’acheter des aliments nutritifs comme de la viande, du poulet, du lait, des fruits et autres denrées qu’elle ne pouvait acheter auparavant.

Selon Alice, cette mesure a grandement amélioré la santé des enfants, particulièrement l’un d’entre eux, amaigri et qui présentait des carences vitaminiques provoquées par la malnutrition.

Aujourd’hui elle est reconnaissante d’avoir trois repas par jour pour sa famille constitués d’aliments remplis de fer et de vitamines. 

Les fonds pour les bons viennent de l’appel à l’action pour la crise au Liban de la Coalition humanitaire et sont distribués dans le pays par le Popular Aid for Relief and Development (PARD), partenaire local du Comité central mennonite, membre de la Banque canadienne de grains.