Affronter la tempête
Au cours de l'été 2022, le Pakistan a connu des précipitations trois fois supérieures à la moyenne pour la saison des moussons. Les inondations et les glissements de terrain ont détruit des maisons, des cultures, des centres de santé, des routes et des ponts dans diverses régions du pays, notamment dans le district de Dera Ismail Khan, où vit Muhammad Tauqeer, un agriculteur local de 35 ans, avec sa famille. Dans son village de 600 maisons, 200 ont été détruites. La plupart des habitants du village vivent désormais à la belle étoile, dans des tentes, avec peu de nourriture et de vêtements chauds, et sont exposés à des problèmes de santé.
Muhammad a perdu sa maison et sa parcelle de terre lorsque les pluies torrentielles ont inondé son village. Depuis lors, il travaille comme ouvrier journalier pour couvrir les dépenses de sa famille, car sa mère, ses trois frères et sa sœur dépendent tous de son revenu quotidien. Il travaille six jours par semaine, de 6 heures du matin à 5 heures du soir, et gagne environ 300 à 500 PKR (soit 1,7 à 3 dollars canadiens) par jour.
Muhammad regrette la perte de sa terre et de sa maison. "Avant, j'étais agriculteur, je travaillais sur mes propres terres, mais maintenant je travaille comme ouvrier non qualifié. Le revenu hebdomadaire que je touche couvre à peine les besoins quotidiens de notre foyer. Je ne peux pas reconstruire ma maison avec ce maigre revenu."
L'arrivée de l'hiver et du froid est une source supplémentaire de détresse. Alors que ceux qui ont des ressources reconstruisent leurs maisons, la seule option de Muhammad reste pour l'instant sa tente : "Je n'ai pas de finances pour reconstruire ma maison et le froid ajoute à mes misères".
Heureusement, Islamic Relief, avec le soutien du gouvernement canadien et de la Coalition humanitaire, a commencé à fournir une aide d'urgence sous forme de subventions en espèces, de compléments alimentaires, de kits d'hygiène et de soutien psychologique.
Cette aide permettra à Muhammad et sa famille de répondre à leurs besoins essentiels, tout en poursuivant leurs efforts pour reconstruire leurs vies.