Aider un enfant à surmonter de terribles pertes

La jeune Tino, 12 ans, a connu des épreuves traumatisantes.

Elle a perdu ses deux parents et ses trois frères et sœurs quand le cyclone Idai a frappé son village au Zimbabwe, emportant leur maison au beau milieu de la nuit. Tino est allée vivre chez sa grand-mère paternelle, qui lui infligeait des sévices physiques et psychologiques.

Heureusement pour Tino, Plan Canada a mis la protection des enfants au rang des priorités à la suite du cyclone, parcourant les communautés avec une équipe de spécialistes formés pour identifier les enfants à risque et intervenir auprès d’eux. Quelques jours après leur rencontre avec Tino, le ministère du Bien-être social l’a retirée de la maison de sa grand-mère et l’a envoyée vivre chez son autre grand-mère, qui était heureuse de l’accueillir.

Sa grand-mère maternelle s’occupait bien d’elle, mais Tino continuait de présenter des symptômes de traumatismes et de stress. La travailleuse sociale de l’équipe a recommandé que Tino fréquente le centre pour enfants mis sur pied par Plan, qui offrait un éventail d’activités et du soutien psychosocial aux enfants et aux familles touchées par le cyclone.

Au départ, traumatisée par la perte de ses parents et de ses frères et sœurs, Tino se tenait à l’écart des autres enfants et ne voulait pas prendre part aux activités organisées par le centre, comme le volleyball et les échecs.

Grâce au counseling individuel et à la thérapie de groupe avec d’autres enfants ayant subi des pertes semblables, Tino s’est progressivement mise à participer aux activités. Elle dit que les jeux l’ont aidée à améliorer ses habiletés sociales et de résolution de problèmes, grâce aux conseils prodigués par les travailleurs sociaux pendant qu’elle y prenait part.

« Ils nous ont aussi expliqué comment nous protéger en tant qu’enfants et quoi faire si nous nous rendons compte que des adultes ne nous traitent pas bien. »

Pendant que Tino participait aux activités du centre, sa grand-mère recevait du counseling sur le deuil et une formation sur les pratiques de parentalité positive. Plan lui a également versé un transfert monétaire conditionnel pour l’aider à répondre aux besoins de sa petite-fille.

Depuis qu’elle fréquente le centre, Tino a de meilleurs résultats scolaires, une plus grande confiance en elle et participe aux activités à l’école et à l’église. Elle dit que ses enseignantes l’inspirent et qu’elle voudrait plus tard devenir enseignante elle aussi.

Tino