Abdulrahman et ses 14 enfants après les inondations

Cette famille a réellement besoin d'une maison

Chaque matin au réveil, après avoir bu son thé, l’agriculteur soudanais Abdulrahman Hamid Mohammed El Zubier part ramasser du bois pour reconstruire sa maison.

C’est que l’habitation d’Abdulrahman a été détruite par les fortes pluies de l’an dernier qui ont provoqué des inondations dans le Kordofan de l’Ouest, au Soudan, où il vit avec sa femme et ses 14 enfants.

Cette pluie était une vraie bénédiction dans un pays souvent aux prises avec la sécheresse, dit-il. Mais elle a également provoqué beaucoup de dégâts. De nombreux bâtiments ont été endommagés ou carrément détruits, y compris des salles de classe, des structures sanitaires et plus de 3000 maisons et 400 latrines. Les crues ont affecté une douzaine de sources hydriques, submergé des terres cultivées et tué du bétail.

« J’étais frustré de perdre ma maison, j’ai une grande famille et nous n’avions nulle part où aller », se rappelle Abdulrahman.

Aucun des membres de sa famille n’a perdu la vie dans le déluge et tous ses animaux ont survécu, mais ils ont perdu tous leurs biens. « Ça a été très difficile », ajoute-t-il.

La famille vit maintenant dans une structure temporaire plus sécuritaire faite de fourrage bien sec grâce à l’appui d’Islamic Relief, en partenariat avec la Coalition humanitaire et le Gouvernement du Canada.

« Que Dieu les bénisse de nous être venus en aide », confie Abdulrahman sur le soutien que lui a apporté Islamic Relief en même temps qu’à d’autres membres de la communauté. Ils ont distribué des bâches en plastique qui nous ont servi d’abris jusqu’à ce qu’on puisse reconstruire nos maisons. »

En plus d’une aide leur permettant de se réfugier, les familles du village ont reçu des moustiquaires et des trousses d’hygiène, en plus de moyens de remettre en état les sources d’eau et les latrines.

Aujourd’hui Abdulrahman et sa famille sont en train de s’installer. « Je les remercie pour leur soutien, conclut-il. C’est notre chez nous ici. Nous ne voulons pas le quitter. »