Un groupe de personnes prépare un repas

Photo: Oxfam 

Comme une porte ouverte sur l'espoir

« Tout a disparu! Venez à Beyrouth immédiatement. Un désastre s’est produit! »

C’est le message que Christine Codsi a reçu au sujet de l'impact dévastateur de l’explosion à Beyrouth sur son commerce.

L’explosion, qui a tué plus de 200 personnes, en a blessé plus de 10 000 et laissé 300 000 sans abri a détruit l’entreprise de Codsi qui consiste en un marché, une cuisine communautaire et un petit hôtel.

Codsi s’est empressée de revenir à Beyrouth depuis son domicile du nord de la ville pour trouver les routes bloquées et jonchées d’éclats de verre.

Lorsqu’elle est finalement arrivée à son marché « c’était un désastre, se rappelle-t-elle. Je ne pouvais croire ce qui nous était arrivé, à moi et à mes voisins ».

Le lendemain, après avoir fait le compte des pertes subies, elle a conclu qu’il n’y avait d’autre choix que de fermer. 

« Cette expérience est assez traumatisante, dit-elle. Tout a disparu, tout est détruit. Pourquoi continuer? »

Deux jours plus tard, elle reçoit un appel d’un organisme d’aide internationale qui lui demande de préparer des repas pour les gens affectés par l’explosion.

Codsi accepte. Mais elle a besoin d’aide.

Avec le soutien financier de la Coalition humanitaire apporté par le biais de son membre Oxfam, Souk El Tayeb a lancé ses activités de commerce électronique et ses exportations afin d’augmenter ses ventes à l’étranger et compenser les pertes locales de revenus.

« Sans cette aide, nous n’aurions pas survécu à la crise », confie Codsi au sujet de l’aide reçue de la part du partenaire libanais d’Oxfam Alfanar, un organisme sans but lucratif qui se consacre au renforcement des entreprises sociales qui améliorent la vie des femmes et des enfants démunis dans le monde arabe.

« Oui, c’est un désastre, mais en même temps nous sommes en mesure de fournir des possibilités d’emploi à 20 femmes et 70 personnes défavorisées, parmi elles des Libanaises, des migrantes et des réfugiées.

Pour elle, le soutien a été comme une « bouffée d’oxygène et une porte ouverte sur l’espoir ».