Après la mort de son mari lors des combats au Soudan du Sud, Maria Nyawaiy a quitté sa maison avec ses cinq enfants. Ils se sont réfugiés sur une île à Nyal, après cinq jours de marche et de canot dans les marécages. Ils ont reçu un peu de nourriture du Programme alimentaire mondial, mais c’est loin d’être suffisant, alors Maria cherche des nénuphars pour nourrir sa famille. Grâce à Oxfam, qui a aménagé un petit potager communautaire, Maria et les autres déplacés auront peut-être un peu plus de nourriture au cours des mois à venir. Photo: Renaud Philippe

De l’aide arrive

Des enfants en Somalie reçoivent de la nourriture d’urgence. Des femmes au Yémen reçoivent des soins de santé pour combattre le choléra. Des familles qui fuient le Soudan du Sud ont des abris et de l’eau potable.

L’aide humanitaire se rend à des milliers de personnes touchées par la sécheresse et les conflits dans différentes régions de l’Afrique et au Yémen.

La famine recule, mais la crise humanitaire demeure. Plus de 20 millions de personnes dans six pays risquent de souffrir de malnutrition grave. Si on ne les aide pas, la famine pourrait sévir de nouveau et frapper encore plus de gens.

Une action immédiate sauve des vies et, grâce à votre aide, la famine a pu être enrayée. Mais pour continuer de sauver des vies, de l’aide et des actions internationales sont toujours requises.

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Une femme déplacée par le conflit au Soudan du Sud prend une pause sur des sacs de nourriture fournis par le Programme alimentaire mondial et distribués par CARE. Les sacs qu’on voit serviront à nourrir six familles. En trois jours, plus de 25 000 personnes ont reçu de l’aide lors de cette distribution de nourriture, laquelle ne leur durera toutefois que 10 jours.
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En trois jours, CARE a distribué des rations du Programme alimentaire mondial à 25 000 personnes, dont ce garçon et sa famille, à Mankien, au Soudan du Sud. Ce sac de sorgho est désormais leur principale source de nourriture, mais il ne le durera qu’une dizaine de jours. Sans argent, sans accès à des marchés et ne pouvant cultiver leurs propres potagers, les familles sont dépendantes de l’aide humanitaire.
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Lolima, huit mois, et son frère jumeau Lokor souffraient de nausées et de diarrhée lorsqu’ils ont été admis au centre de stabilisation d’Aide à l’enfance à Kapoeta Nord, au Soudan du Sud. Ils ont reçu des préparations pour nourrissons et des médicaments. Après seulement quelques traitements, leur situation s’était déjà améliorée. « En ce moment, il n’y a pas de nourriture. Nous avons du mal à nourrir nos enfants. Les récoltes ne sont pas prêtes. Cela touche beaucoup de familles. Il n’y a pas de pluie », explique leur mère.