De petites choses qui sauvent des vies après une catastrophe
Le cyclone Dineo, qui a frappé le Mozambique en février 2017, a touché plus d’un demi-million de personnes.
Avec des vents atteignant 160 km/h, la tempête a fait au moins 9 morts et détruit environ 60 000 maisons, 70 centres de santé et 1 600 salles de classe.
L’agence CARE, un des membres de la Coalition Humanitaire, était déjà sur le terrain et a pu évaluer rapidement la situation et déterminer les principaux besoins à prendre en compte.
Grâce au Fonds canadien pour l’assistance humanitaire, CARE a fourni des secours d’urgence à environ 6 750 personnes parmi les plus vulnérables, y compris Raimundo Joch.
« J’ai vu mon toit s’envoler. Des voisins ont dû me porter secours cette nuit-là », dit Raimundo, 79 ans, qui, comme des milliers d’autres personnes, s’est demandé comment il allait pouvoir surmonter une aussi terrible catastrophe. « C’était la dévastation totale. Ma maison était complètement détruite. Tout a été balayé et éparpillé un peu partout. J’ai perdu tout ce que j’avais, mais je ne suis pas le seul. Tout le monde dans ma communauté a été touché. »
Des familles ont reçu des trousses conçues pour répondre à des besoins spécifiques : une trousse familiale, une trousse d’hygiène et une trousse d’abri. Ces trousses contiennent des articles de base qui, combinés, donnent aux survivants ce dont ils ont besoin pour se remettre sur pied. Elles ont permis aux résidents de rebâtir leur maison, de remplacer leurs effets personnels perdus ou endommagés et de prévenir la propagation des maladies. CARE a également amorcé la réhabilitation des centres de santé dans deux quartiers pour répondre aux besoins des communautés les plus touchées.
Raimundo indique qu’il a beaucoup apprécié l’aide qu’il a reçue pour réparer sa maison. « J’ai le sentiment d’avoir retrouvé ma dignité. Ma maison a de nouveau un toit et je suis protégé du froid et des moustiques. Je crois en Dieu et aux miracles, mais depuis ce cyclone, je crois encore plus en l’humanité des gens. »