Les membres de la Coalition humanitaire s'occupent des besoins essentiels et aident les gens à reconstruire leur vie lorsque leurs maisons, leurs écoles et leurs moyens de subsistance sont dévastés par une catastrophe. Apprenez-en davantage sur ces crises et rencontrez des personnes qui ont bénéficié de votre soutien.
Après le désastre entraîné par le tremblement de terre en Indonésie, comme dans plusieurs situations de crise humanitaire, la Coalition humanitaire a appuyé l’opération d’Espaces amis des enfants afin d’assurer certains de leurs besoins spéciaux.
Il y a un peu plus de deux semaines, Mwadaine Nasiyaya a donné naissance à une petite fille en bonne santé, qu'elle a nommée Tamandani. Les choses auraient pu être très différentes.
Les pluies et les inondations causées par le cyclone Idai dans le district de Mulanje au Malawi ont d’abord mouillé un côté de leur maison. Kalisto Rular et sa femme ont donc déplacé leurs huit enfants à l'autre côté de la maison. Quand les vents ont changé de direction, ils ont décidé de quitter et sont partis chez des voisins.
En réponse, la Coalition humanitaire, par l'entremise de Presbyterian World Service and Development, membre de la Banque canadienne de grains, fournit des paniers de nourriture aux familles vulnérables et des semences aux agriculteurs pour qu'ils puissent éventuellement nourrir leurs familles et rétablir leurs moyens de subsistance.
Ils songeaient depuis longtemps à se lancer dans le travail humanitaire. En fait, avant leurs carrières respectives en gestion et en soins infirmiers, et même avant leur mariage « il y a longtemps », Harry et Annie Bergshoeff savaient qu’un jour, ils donneraient en retour.
Après avoir débuté sa vie professionnelle en gestion de projet dans le milieu de la culture à Montréal, Schéhérazade Bouabid s’est envolée en juillet 2017 pour une mission comme conseillère technique auprès d’Oxfam-Québec en République démocratique du Congo.
« D’abord, il y a eu des vents forts et beaucoup de pluie, puis les inondations sont arrivées. J’avais si peur. » Lusiana, 12 ans, sur la nuit où le cyclone Idai a touché terre au Mozambique et détruit sa maison.
À son arrivée là-bas, Noor a recherché en vain son époux dans les camps de réfugiés. Seule sans lui, elle avait très peur pour sa sécurité et celle de ses enfants. Plus le temps passait, plus elle s’impatientait et elle a alors commencé à songer à des manières de faire vivre sa famille sans son époux. La réponse était tout près d’elle.
Selsi a perdu sa meilleure amie dans le puissant séisme et tsunami qui ont frappé le centre de Sulawesi en Indonésie. « Wulan priait près de moi. Je n’ai pas eu le temps de lui attraper la main. Elle était à l’intérieur de la Musholla (salle de prière) quand j’ai vu le toit s’effondrer. J’ai pu courir et avoir la vie sauve, mais pas Wulan », ajoute Selsi d’un regard triste.
L’année 2019 a débuté de façon douleureuse pour Mable Nyambalo. Cette femme de 50 ans, mère de cinq enfants, a perdu son mari en janvier. Puis, à la mi-mars, sa maison a été détruite par les inondations causées par le cyclone Idai et elle a perdu tous ses biens.
« Nous n'avons réalisé que nous étions en danger que lorsque nous avons vu de l'eau entrer par la porte, » dit Dimingu Nyoka. « J'ai attrapé mes petits-enfants et je les ai lancés par-dessus le mur. J'ai aussi fait la même chose avec ma femme car elle a un problème avec ses jambes. »