L’accès à l’eau potable protège contre les maladies à la suite de la catastrophe

« Nous vivons dans des conditions horribles. Quand on a de la chance, les enfants mangent une fois par jour. Nous avons perdu nos animaux et nos récoltes. C’est une situation très difficile »
Survivants de l'ouragan Matthew en Haïti qui a reçu une aide humanitaire.
Comme plusieurs de ses voisins, Cherie Melida a tout perdu quand l’ouragan Matthew s’est déchaîné sur Haïti le 4 octobre 2016. La tempête a détruit sa maison, ainsi que son jardin potager, seule source de nourriture pour sa famille.

« Nous vivons dans des conditions horribles. Quand on a de la chance, les enfants mangent une fois par jour. Nous avons perdu nos animaux et nos récoltes. C’est une situation très difficile », explique cette femme de 59 ans qui vit avec ses neuf enfants et trois petits-enfants.

Au total, 2,1 millions de personnes ont été touchées par cette tempête catastrophique en Haïti. Plus de 1,4 million d’entre elles, dont 40 pour cent d’enfants, ont besoin d’aide humanitaire. Plus de 500 personnes ont perdu la vie, 430 ont été blessées et environ 140 000 ont dû quitter leur foyer pour se réfugier dans des abris d’urgence.

Grâce au Fonds canadien pour l’assistance humanitaire, Aide à l’enfance a pu fournir à Cherie une trousse de traitement de l’eau.
« Ma fille puise l’eau de la rivière chaque jour, mais l’eau est sale et pose un risque élevé de maladies. Heureusement, Aide à l’enfance nous a donné des comprimés pour traiter l’eau. Nous n’aurions autrement pas eu d’autre choix que de boire l’eau sale », dit Cherie.

Aide à l’enfance a aussi réparé des sources d’approvisionnement en eau communautaires, aidé à remettre des latrines en service et offert un soutien pour la protection des enfants touchés par cette épreuve.

Le rétablissement sera long pour de nombreux Haïtiens, mais l’appui d’agences d’aide humanitaire comme Aide à l’enfance leur redonne de l’espoir.