Les enfants subissent les contrecoups de la détérioration de la situation
Abdul Rahim, 25 ans, a pratiquement tout perdu durant la fuite de sa famille hors du Myanmar. Il ne veut pas perdre son fils en plus.
Abdul dit que son père a été tué et tous ses biens détruits alors que son village était incendié. Il a marché pendant 14 jours avec sa femme et son fils, a traversé au Bangladesh et s’est installé dans le camp de fortune de Tombro près de la frontière du Myanmar.
Son fils de 2 ans, comme la plupart des enfants qui se trouvent ici, a urgemment besoin de soins médicaux. Environ 60 % des personnes qui arrivent sont des enfants. Une aide d’urgence est essentielle pour prévenir l’éclosion de maladies comme le choléra et d’autres maladies d’origine hydrique. Avec les pluies de la mousson, les sources d’eau propre sont de plus en plus rares dans les camps comme celui de Tombro, et la situation ne cesse de se dégrader.
La majorité des nouveaux arrivants n’ont pas eu le temps d’emporter de l’eau, des aliments, des vêtements ou d’autres articles ménagers. La dangereuse traversée de la rivière les séparant de leur but est source de blessures et de maladies pour ces réfugiés déjà passablement démunis.
L’afflux croissant de réfugiés au Bangladesh entraîne une augmentation constante des besoins en services médicaux et fournitures d’urgence.
En travaillant ensemble, les agences membres de la Coalition Humanitaire peuvent fournir rapidement des trousses de premiers soins et d’hygiène pour répondre aux besoins immédiats tout en favorisant la santé à long terme.