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Okech Morris, tout comme Bol (ci-haut) a été forcé de quitter sa maison au Sud-Soudan et se réfugier dans un camp en Ouganda Photo: CE/ECHO/Malini Morzaria

L’espoir renaît pour un vieil homme

« Je suis vraiment passé de la disette à l’abondance »

« J’aurais préféré mourir avec les membres de ma famille au Soudan plutôt que de venir en Ouganda pour porter tout ce fardeau ».

Les paroles d'Okech Morris, un homme âgé du Sud-Soudan qui s'est enfui vers un camp de réfugiés en Ouganda en 2017, communiquent sa souffrance.

Morris est arrivé seul en Ouganda alors qu'il avait perdu sa femme dans la guerre et était séparé de ses enfants adultes.  Arrivé à Palabek sans parents proches pour s'occuper de lui, il a dû compter sur la gentillesse de ses voisins du camp pour survivre.

Ses voisins lui ont donné de la nourriture et de l'eau et lui ont fourni une petite tente - autrefois utilisée comme cuisine - pour y dormir. Lorsqu’il pleuvait, Morris était contraint de rester éveillé toute la nuit parce que le toit coulait et il voulait éviter que l'eau endommage les quelques effets personnels et les aliments qui lui restaient. Il souffrait du froid, de l'insécurité et d'un abris trop étroit. La situation a continué ainsi pendant des semaines et des mois. Son humeur était, à juste titre, sombre.

Soutenue par la collecte de fonds Ensemble mettons fin à la famine de la Coalition humanitaire, son agence membre Canadian Lutheran World Relief travaillait dans le camp et a reconnu le besoin de Morris. Une équipe de jeunes de la région lui a construit une maison semi-permanente de deux pièces avec des portes, des fenêtres et une toiture en tôle.

En plus d'une intimité et d'un confort accrus, il a maintenant un plus grand sentiment de bien-être et de sécurité.

Son moral s’en porte mieux aussi. Exprimant sa gratitude envers ceux qui ont ramené l'espoir dans sa vie, il dit : « Je suis vraiment passé de la disette à l’abondance ».