Lorsque nous en avions le plus besoin…
« Nous n’avons pas eu la chance de rejoindre un abri ni de nous protéger parce que c’était quelque chose de complètement inattendu », explique Geovana Lucrecia, au sujet de l’ouragan qui a provoqué des inondations et entraîné la dévastation au Guatemala.
Geovana, âgée de 49 ans, est mère de deux filles et habite Campur Central, un village enclavé entouré de montagnes et de forêt luxuriante. Elle est veuve et unique pourvoyeuse de sa famille.
Avant l’ouragan, la principale source de revenus de Geovana venait de la vente de crème glacée de porte à porte et du comptoir de crème glacée qu’elle exploitait à la maison. De plus, elle élevait des canards et des poulets avec sa fille aînée.
Dans l’ouragan, Geovana a perdu sa maison et ses moyens de subsistance.
En raison de toute la désinformation qui a suivi la tempête, Geovana n’a cessé de déménager, premièrement dans un abri avec un voisin, ensuite chez un parent, avant de revenir au refuge communautaire de Campur où elle a appris que de l’aide était en route.
C’est pendant cette période qu’elle s’est fait voler le réfrigérateur et les fournitures de son entreprise de crème glacée. « Nous n’étions pas à la maison alors des gens ont profité de la situation pour nous voler ce que nous avions », raconte-t-elle.
Plan international, avec le soutien de la Coalition humanitaire et du gouvernement du Canada, s’est rendu à Campur afin de fournir à la population, y compris Geovana, les premières nécessités, des transferts en argent et du soutien psychosocial.
« Plan International nous a beaucoup soutenus pendant les derniers mois, confie-t-elle. Nous avons reçu des trousses d’hygiène, de nettoyage et de cuisine, entre autres.
J’ai utilisé une partie du transfert d’argent pour mes médicaments et l’autre pour remettre sur pied mon entreprise de crème glacée.
Les ateliers de soutien psychosocial auxquels nous avons assisté avec les enfants ont été très utiles. Nous avons appris comment venir en aide aux enfants et nous avons réalisé à quel point l’urgence les a affectés psychologiquement. »
Elle conclut en affirmant : « Quand nous avions le plus besoin d’eux, ils étaient là ».