Mon enfant est vivante
Larysa, son mari, sa fille et leur chatte Bella ont passé quatre jours dans le sous-sol de leur maison à Kharviv, au nord-est de l’Ukraine, pour se mettre à l’abri des attaques. Ils se sont enfuis le 1er mars.
« Tout le monde voulait sortir de Kharkiv. Monter dans un train était difficile en raison de la foule », raconte Larysa.
Le voyage vers le centre d’hébergement pour réfugiés, à Berehove à la frontière hongroise, a duré quatre jours.
« Nous sommes heureux d’avoir un endroit où dormir au chaud. Nous avons trois repas par jour, nous pouvons faire la lessive », ajoute-t-elle. Mais plus important encore: « je suis heureuse que mon enfant soit vivante ».
Mais Larysa n’est pas au bout de ses peines.
Elle est atteinte de cancer.
Elle recevait à Kharkiv des traitements dans un hôpital qui a été détruit par les pilonnages. Maintenant, elle espère pouvoir être soignée en Hongrie.
Elle affirme également espérer la paix et pouvoir un jour retourner à Kharkiv.
En attendant, nos membres veillent à ce que Larysa, son mari, sa fille et son chat soient bien au chaud, nourris et en sécurité.