Un coup de pouce pour Samira
« Je continue de travailler pour assurer ma survie. Je dois payer mon loyer et ma nourriture. »
Samira, veuve de 74 ans d’une ville en périphérie de Beyrouth, travaille à la buanderie d’un hôpital près de chez elle. Elle gagne 57 $ par mois.
« Après le travail, je me prépare à manger puis je vais au lit. C’est tout ce que je fais dans une journée », dit-elle.
Samira habite dans un petit appartement qui appartient à des membres de sa famille. Elle vit seule. Son mari est décédé il y a vingt ans et ils n’ont pas eu d’enfants.
« Lors de l’explosion, tout a volé en éclat, dit-elle. J’ai tout de suite su que c’était une explosion et je me suis précipitée à l’extérieur. Les propriétaires ont dû réparer la porte de la cuisine et de la salle de bain, parce que j’en étais incapable. »
Samira ne veut demander d’aide à personne, mais la situation économique récente – outre l’explosion et la COVID – l’a lourdement éprouvée.
« Je continue de travailler parce que je ne veux pas avoir à quémander de l’argent ou à en emprunter. Je vis avec ce que je gagne. J’achète les aliments qui coûtent le moins cher, comme les pâtes et les pommes de terre », dit-elle.
L’agence membre de la Coalition humanitaire Vision Mondiale a évalué les besoins des gens du quartier de Samira en fonction de facteurs de vulnérabilité comme l’âge et la capacité de travailler. Samira fait partie des personnes auxquelles l’agence octroie une allocation mensuelle de 250 $ pendant trois mois afin de les aider à traverser cette période difficile.
« Cet argent va m’aider à répondre à mes besoins de base, dit-elle. Vision Mondiale est la seule organisation qui m’offre du soutien et j’en suis très reconnaissante. »