Une aide d’urgence gravée dans ma mémoire
La petite maison au toit en tôle est construite sur un sol en terre battue. Elle est peu meublée et ne contient que quelques articles de cuisine. Il n’y a pas d’eau courante ni électricité dans la région alors Nasrin Khatun et sa famille paient un voisin pour avoir accès à son alimentation en eau.
Nasrin, âgée de 34 ans, et son mari ont toujours travaillé dur pour faire vivre leur famille de trois enfants. Ils ont quitté la province de Bihar pour s’installer à Ahmedabad il y a 17 ans en quête d’une vie meilleure. Jusque-là, tout allait bien.
Mais la COVID a tout changé.
En Inde, la pandémie a rendu la vie encore plus difficile aux gens déjà en situation précaire. Des milliers de personnes ont perdu leur moyen de subsistance. Plusieurs familles migrantes ont dû quitter leurs nouvelles maisons et retourner dans leur village. Nasrin Khatun est de celles-là.
Nasrin et son mari sont donc revenus chez les parents de celui-ci à Bihar. Des inondations les ont ensuite obligés à partir.
Ils ont donc décidé de se relocaliser à Bangalore où son mari a pu trouver un travail dans une ferme avicole. Néanmoins, le revenu n’était pas suffisant pour assurer la survie de la famille, alors ils sont revenus à Ahmedabad dépourvus d’aliments et d’hébergement.
Le couple a trouvé du travail, mais son revenu était de beaucoup inférieur à ce qu’il touchait auparavant dans cette ville. Nasrin fait également de l’artisanat, mais l’approvisionnement en fournitures est limité en raison des confinements.
Islamic Relief avec le soutien de Canadiens et de Canadiennes par le biais de la Coalition humanitaire, a identifié des familles en difficulté en raison des conséquences de la COVID-19 et leur ont distribué des aliments et des trousses d’hygiène.
« J’ai reçu des trousses et je ne peux dire à quel point je suis heureuse, confie Nasrin. Je n’aurai pas à m’inquiéter pour nourrir mes enfants. Islamic Relief m’a été d’une grande aide et je m’en souviendrai toujours ».