Venir en aide aux petites entreprises à Beyrouth
Le 4 août, l’explosion dans le port de Beyrouth a provoqué un choc chez Lina à plusieurs égards.
À l’âge de 26 ans, elle était fière propriétaire d’un salon de beauté. Mais après l’explosion son local a été détruit — les fenêtres éclatées, les murs en miettes et les équipements endommagés.
« Ma source de revenus est disparue et rien ne peut me sortir de cette catastrophe », s’est dit Lina à ce moment-là.
Il ne s’agissait pas seulement d’une entreprise, mais c’était le seul moyen de subsistance de tous ceux qui dépendaient d’elle
Lina est divorcée et la seule à subvenir aux besoins de sa fille et de six membres de sa famille étendue qui vivent tous ensemble à Bourj Hammoud au Liban.
Cette jeune femme forte et digne était déterminée à se battre pour restaurer son salon et le garder ouvert sans mettre à pied aucune de ses employées.
La pandémie actuelle, combinée à la crise économique, entraîne pour elle des difficultés supplémentaires.
« Je m’inquiète de la situation économique, surtout du taux de change du dollar et de l’inflation qui affectent négativement mon entreprise et font augmenter les prix », raconte Lina.
Membre de la Coalition humanitaire et soutenu par le Gouvernement du Canada, CARE Canada s’est consacré à reconstruire de petites entreprises libanaises affectées par l’explosion.
CARE Canada a procuré à Lina une subvention de réhabilitation et un plan de redémarrage d’entreprise. Lina a utilisé la subvention pour rembourser 60 % de la dette et les intérêts encourus pour la remise sur pied de son entreprise, et payer les coûts de loyer en retard et les salaires de ses trois employées.
Cette aide financière a permis à Lina de reprendre tous les services offerts par son salon. Elle a été en mesure de conserver son personnel et est de nouveau capable de subvenir aux besoins de sa famille.